« De la stigmatisation… Au pouvoir d’agir »
Au-delà des effets de la maladie psychique, la stigmatisation rend difficile la vie dans la
communauté.
Comment contrecarrer ce phénomène complexe ?
Le processus de développement du pouvoir d’agir permet de lutter contre les représentations négatives et de s’engager dans une démarche de dépassement des obstacles ou freins. Il développe des capacités d’entraide, de collaboration, de revendications.
En quoi cette approche facilite-t-elle le lien social et contribue- t-elle à la transmission d’une image de citoyens actifs ? Que modifie-t-elle dans la réalité professionnelle quotidienne des travailleurs sociaux et des soignants ? Quelle posture cela suppose-t-il ?
Comment faciliter l’accès des personnes concernées par les maladies psychiques aux ressources nécessaires pour retrouver leur dignité d’acteur dans un temps qui soit le leur ? Quid du soin spécialisé, de l’écoute clinique si l’on considère fondamentalement la maladie mentale comme une maladie de la relation et du lien social ? Où et comment recréer du lien social ? Comment accueillir ceux qui n’entreront pas dans des dispositifs à visée inclusive du fait de la nature et de la gravité de leurs troubles ? Comment faire évoluer les pratiques pour tendre vers une dynamique de reconnaissance, de complémentarité des savoirs, de co-construction centrée sur les
potentialités de la personne ?Les témoignages, les expériences, les apports philosophiques, sociologiques et cliniques enrichiront et donneront, nous l’espérons, l’élan nécessaire à poursuivre nos élaborations collectives.
Le programme de la journée :